Au milieu du 18 ème siècle, Jean-Martin Moye un jeune prêtre lorrain est frappé par la condition misérable de nombreuses fillettes à la campagne et par leur ignorance.
Il forme alors le projet « d’envoyer des filles à la campagne et surtout dans les hameaux les plus abandonnés pour instruire les enfants et les autres personnes qui ont besoin d’instruction ».
En 1762, il envoie une première jeune fille, Marguerite Lecomte, dans un hameau au nord de Metz. Durant 53 ans, elle y fera l’école dans une grande pauvreté. Deux autres jeunes filles la rejoignent non loin de là puis beaucoup d’autres suivront. Les habitants des villages les appelèrent spontanément les Sœurs de la Divine Providence.
Encore aujourd’hui elles sont appelées à vivre « en communauté de destin » avec les populations au sein desquelles elles sont actives. Leurs activités ont toujours une dimension éducative (au sein d’associations, en Eglise, dans leurs milieux professionnels).
Les Sœurs vivent en petites communautés là où elles agissent en se conformant aux valeurs de la congrégation : pauvreté, simplicité, charité et abandon à la Providence.
Elles sont aujourd’hui présentes dans plusieurs pays du monde au côté des plus pauvres (Madagascar, Equateur, …).